Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Plusieurs hypothèses, qui pourraient expliquer la variabilité de la digestibilité de l’amidon des blés, ont été évaluées au cours de trois essais. Dans le premier essai, nous avons évalué l’effet de la finesse de broyage du blé sur la teneur en amidon des fientes à 17 jours d’âge et sur les performances de 8 à 20 jours d’âge (n=12 poulets). Dans le second, les mêmes critères ont été évalués dans un dispositif similaire sur six aliments à base de blé, afin d’identifier deux blés extrêmes par leur digestibilité de l’amidon (bonne : Blé A+ ou mauvaise : BléA-) et la variabilité individuelle. Dans le troisième essai, les digestibilités fécales de l’amidon, de l’azote et de l’énergie des aliments à base de BléA+, BléA- et d’un maïs, avec ou sans enzymes (E+, E-), ont été déterminées à 5 âges (8, 13, 18, 23 et 28 jours). La consommation a été mesurée quotidiennement et de façon rapprochée (toutes les deux heures), les jours correspondant à trois des cinq bilans (7, 17, 27 jours). La finesse de broyage du blé réduit la teneur en amidon des fientes, mais seules les valeurs extrêmes sont significativement différentes (P<0,05), sans effet sur les performances. Parmi les six blés, le contenu en amidon des fientes des deux blés extrêmes a varié du simple au double (NS), sans effet sur les performances. L’azote des fientes diffère significativement (P<0,01) malgré une plage de variation faible (15 %). Avec l’âge (8 à 28 jours), la digestibilité de l’amidon (moyenne des 4 pools de 3 animaux) a diminué de façon significative (P<0,001) uniquement pour le BléA- et surtout à partir de 18 jours d’âge. Les digestibilités de l’azote et de l’énergie, quel que soit l’aliment, ont évolué de façon similaire et significative (P<0,01 et P<0,001) avec un pic entre 13 et 18 jours. La teneur en amidon des fientes, mesurée individuellement, est corrélée positivement avec la consommation d’aliment seulement pour le BléA- et à partir de 18 jours (0,30