Publié le 1 oct. 2011
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La production d’ovoproduits s’est développée en France, et dans l’Union européenne plus globalement, jusqu’en 2007. Lors de cette période de croissance, de nombreux utilisateurs des IAA ou de la RHD ont remplacé l’œuf coquille par des ovoproduits liquides ou des élaborés cuits. Depuis 2007, les niveaux de production européens se stabilisent : le secteur semble être arrivé à maturité. Dans ce secteur où les marges sont réduites et où la concurrence est forte, les entreprises se consolident et la production se concentre autour de groupes transnationaux, même si il reste des opérateurs régionaux, aux coûts de structure réduits. Les secteurs français et européen des ovoproduits possèdent de nombreux atouts: leurs produits sont gages de qualité sanitaire et technologique, de bien-être animal et sont compétitifs dans la configuration actuelle (quotas aux importations, restitutions...). Mais la perspective d’accords internationaux ou bilatéraux s’accompagnant d’une ouverture du marché communautaire à des ovoproduits plus compétitifs en prix provenant de Pays-tiers, pourrait fortement modifier l’offre européenne en ovoproduits. Dans cet univers concurrentiel, les entreprises françaises et européennes doivent miser sur la différenciation.