Publié le 1 avr. 2000
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Lors du compostage, une quantité importante d'azote peut être perdue vers l'atmosphère. Le procédé de compostage permet d'orienter la quantité et la forme des composés azotés perdus. L'objectif de ce travail était de mesurer la perte sous forme d'ammoniac (NH3) et de protoxyde d'azote (N2O) de différents procédés de compostage de fumier de volaille. Nous avons conduite 1 à 2 m3 de compost en conditions de température contrôlée, durant 6 à 12 semaines, en mesurant les compositions initiale et finale des composts ainsi que les émissions de NH3, N2O et H2O. Les moyens de maîtrise étudiés ont été : l'ajout d'eau, l'ajout de déchets ligneux, l'ajour d'un additif végétal, l'ajout d'un additif bactérien, la fréquence de retournement. Les résultats montrent d'abord l'augmentation d'émission de NH3 lors d'un simple compostage avec apport d'eau, par rapport au stockage d'un fumier sec. L'émission de N2O reste faible. La réduction de la fréquence de retournement, l'ajout de déchets ligneux et les additifs (végétal et bactérien) ont un effet positif sur la réduction des émissions d'ammoniac. Pour que ces réductions soit reproductibles, nous montrons qu'il faut s'assurer de la répartition homogène de l'eau dans le tas et d'une circulation d'air minimale à travers le tas.