Publié le 1 mars 2017
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Aujourd’hui, l’une des grandes tendances dans l’évolution des régimes alimentaires est la baisse de la consommation de viande et à l’inverse la montée du végétarisme, du « flexitarisme » (réduction de la consommation de viande) voire du véganisme (arrêt de la consommation de tout produit d’origine animale). En effet, en 2015, les achats des ménages de viande de bœuf (hors élaborés) ont chuté de 2,6 % par rapport à 2014 ; ceux de porc frais (hors élaborés) ont reculé de près de 5 % par rapport à 2014 tandis que les achats de volailles (hors élaborés) ont seulement diminué de 1 % en 2015.
Toutefois, les statistiques montrent qu’une large part de la population continue de manger de la viande et notamment de la volaille, certains produits sont même de plus en plus consommés (selon un sondage Mediaprism, 4 % de la population serait végétarienne en 2015). Les découpes de volailles et les élaborés font en effet largement partie du panier des ménages en raison de leur accessibilité et de leur praticité lors de la préparation du repas. Mais finalement, tout le monde ne consomme pas la même chose. Si les jeunes et les familles sont friands d’élaborés, ce n’est pas le cas des couples d’âge moyen ou seniors qui achètent plus de volailles entières.
Cet article met également en relief le lien entre la catégorie socio-professionnelle (CSP) des ménages et leur alimentation. Ainsi, malgré leur prix relativement élevé, les élaborés sont davantage consommés par les catégories moyennes et inférieures en lien avec des habitudes alimentaires influencées par la culture du fast-food.