Publié le 1 nov. 2015

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L'essentiel

Cette étude a pour objectif de mesurer l’influence de la densité nutritionnelle de l’aliment (teneurs en énergie digestible "ED" et en protéines digestibles "PD") sur les performances de croissance et de santé des lapins. Nous avons utilisé 2 aliments : l’aliment B (9,63 MJ ED/kg and 95 g PD/kg) et l’aliment H (10,37 MJ ED/kg et 102 g PD/kg) ayant un ratio PD/ED similaire. Nous avons utilisé 787 lapereaux repartis en 2 lots (B et H) différant par l’aliment reçu entre 18 et 70 jours d’âge (j). L’accès à l’aliment était libre de 18 à 35 j (sevrage) et de 63 à 70 j, mais contrôlé (selon un plan de restriction) en dehors de ces périodes pour obtenir une ingestion similaire d’ED dans les deux lots. Les lapereaux avaient un poids vif plus élevé dans le lot H dès 28 j (+8% ; P<0,05), et cet écart a été maintenu jusqu’à la fin de l'étude (+5%, P<0,05). Une consommation d’aliment similaire avant le sevrage a conduit à une ingestion d’ED plus élevée dans le lot H (3,91 vs 3,39 MJ ED ; P<0,05). L’ED ingérée entre J35 et J70 a été similaire entre les lots (45,4 MJ ED). L’indice de consommation entre 35 et 70 j a été plus faible dans le lot H (2,14 vs 2,41 ; P<0,05). La mortalité et la morbidité, très faibles, ne différaient pas entre les deux groupes. En conclusion, une augmentation de la densité nutritionnelle de l’aliment, distribué dès 18 jours d’âge, permet de bénéficier des effets positifs du contrôle de l’ingéré après le sevrage sur la santé et l’efficacité digestive tout en limitant ses effets négatifs sur la croissance.