Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

La qualité de l’air dans les bâtiments d’élevage de volaille dépend grandement de la température de l’air, de sa vitesse, de l’humidité relative et du taux d’ammoniac. D’autres paramètres influent aussi sur la qualité de l’air comme les poussières (charge et taille des particules) et la présence de microorganismes (virus, bactéries, champignons, archées) morts ou vivants, ainsi que leurs produits ou fragments (endotoxines). Les connaissances sur les charges et les profils microbiologiques des bioaérosols en élevage de volailles sont encore insuffisantes. A l’aide d’un collecteur de bioaérosols « cyclone », nous avons échantillonné plusieurs types d’élevages : poulets de chair standard (n=5), label (n=5), dinde standard (n=5), pintades standard (n=2) et label (n=2). Ont été collectés en deux points de chaque bâtiment les bioaérosols contenus dans un volume total de 5 m3 d’air. Les charges bactériennes et fongiques ont été évaluées par culture sur milieux gélosés. Les facteurs influençant les charges bactériennes ont aussi été étudiés. En culture, les moyennes des charges bactériennes s’étendent de 6,6x104 UFC/m3 (pintade label) à 1,3x107 UFC/ m3 (pintade standard), et de 6,4x101 (dinde) à 3,3x104 UFC/ m3 (pintade standard) pour la charge fongique. Cette étude fournit un premier aperçu de la qualité microbienne de l’air dans les bâtiments de volaille, ce qui a des implications directes pour la santé respiratoire des volailles et des professionnels de la filière.