Publié le 1 juil. 2012
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Le niveau de volatilisation de l'azote défini dans le CORPEN est de 30 % de l’azote excrété. Toutefois, l'amélioration des pratiques d'élevage, des souches génétiques, de l'alimentation contribuent à modifier les niveaux d’excrétion et de volatilisation de l'azote. L’ITAVI et l’INRA ont collaboré pour créer une méthode simplifiée de mesure des émissions dans les poulaillers (méthode des rapports de concentrations associées à un bilan de masse sur C, N, P et H2O). Les premiers résultats de ces mesures, effectuées sur 24 lots de poulets de chair (poulet léger, standard et lourd), permettent d'avoir des données représentatives et de pouvoir affiner les références utilisées actuellement par les Pouvoirs Publics. Pour les pertes globales d'azote dans les poulaillers, la valeur moyenne mesurée est de 19 % (à partir du défaut de bilan de masse sur l'azote). Selon la saison, la moyenne se situe entre 15,7 % en saison intermédiaire et 23,6 % en période froide. Selon le type de production, les résultats varient de 17,5 % pour la production de poulets légers (~ 36 jours d'âge) à 21 % pour la production de poulets standards (~ 42 jours d'âge).Pour la volatilisation de l'azote selon l’azote excrété, les mesures montrent une volatilisation moyenne de 37,5 % dans les bâtiments. On observe une petite variation en fonction de la période de froide ou chaude, alors qu'elle augmente considérablement pendant la saison intermédiaire (44 %). La volatilisation de l'azote excrété (exprimée selon les types de production) semble plus importante pour les productions courtes. Ces résultats issus de mesures de terrain pourront ainsi affiner les références utilisées aujourd'hui, et une fois validés par les autorités pourront être utilisés pour obtenir des facteurs d'émission représentatifs de conditions climatiques et de pratiques de production.