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Contexte
Dans les couvoirs, au moment de l’éclosion, l’air est fortement chargé en poussières générées par le duvet mis en suspension par la manipulation des canetons. Cette poussière est susceptible d’impacter la santé des travailleurs et des animaux car elle peut être inhalée et encombrer les voies respiratoires et également être vectrice de microorganismes.
Résultats
Les mesures réalisées dans quatorze couvoirs de canetons situés dans la Région Grand-Ouest donnent les résultats suivants :
- La concentration en poussières est plus élevée dans la zone d’éclosion qui présente du duvet que dans la zone d’incubation,
- Le genre bactérien dominant est staphylocoque,
- Aucune lésion interne détectée sur les canetons, seulement présence d’A.fumigatus observée dans les poumons de tous les canetons à des niveaux corrélés à la quantité d’A.fumigatus retrouvée dans les poussières ambiantes,
- Pour tous les salariés, l’exposition aux poussières alvéolaires demeure inférieure au seuil réglementaire. En revanche, en salle de tri, 60% des travailleurs sont exposés à une concentration de poussière inhalable supérieure au seuil réglementaire.
Conclusion
La mise en place de mesures de protection des travailleurs à l’empoussièrement est indispensable en salle de tri-sexage des canetons dans les couvoirs. En termes de protection individuelle : le port d’un masque type FFP2 est recommandé par la MSA, et en termes de protection collective : l’amélioration de la ventilation et la mise en place de système d’extraction d’air et de couloirs d’extraction derrière les éclosoirs doit contribuer également à prévenir les fortes expositions.