Publié le 1 juil. 2002

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L'essentiel

La conduite des déjections durant l'élevage influence les émissions d'odeurs et d'ammoniac et la composition de l'effluent. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'effet d'une conduite sur litière par rapport à la conduite sur caillebotis. Nous avons comparé ces deux modes dans les mêmes conditions de climat, bâtiment, animaux, aliment et abreuvement. Les émissions d'odeurs ont été observées en début, milieu et fin de bande, les émissions d'ammoniac ont été observées en continu et les effluents ont été caractérisés en fin de bande. Les résultats montrent une réduction d'émission d'odeurs dans le cas de l'élevage sur litière. L'émission d'ammoniac observé est nettement inférieure à la référence CORPEN pour les deux modes d'élevage (respectivement 34 et 29 g N/animal pour le caillebotis et la litière contre 106 g N/animal pour le CORPEN). Elle dépend fortement de la conduite de la litière et peut être supérieure ou inférieure à celle de l'élevage sur caillebotis. La masse d'eau à épandre est diminuée dans le cas de l'élevage sur litière au profit d'une augmentation de la quantité de carbone à épandre. Nous en déduisons le besoin de vérifier sur le terrain les émissions d'ammoniac durant l'élevage et l'éventuel abattement d'azote au stockage. Nous concluons sur l'intérêt de l'élevage sur litière lorsque la conduite de litière permet de maîtriser les émissions azotées.