Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

La bronchite infectieuse (BI), maladie virale contagieuse des volailles de genre Gallus, est causée par un virus à ARN de la famille des Coronaviridés. La plasticité de son génome permet l’émergence régulière de variants du virus (IBV), pouvant alors échapper à la protection vaccinale des volailles. Depuis 2002, Zoetis met un service de diagnostic moléculaire (RT-PCR qualitative) de la BI à disposition des prescripteurs d’Europe et du Moyen-Orient. Depuis 2014, ce service basé en France (35), recherche les variants pertinents de l’IBV, y compris les plus récents. Il a permis de réaliser près de 2 500 analyses en 2015. Sur le premier semestre de 2016, en France, près des trois quarts (73 %) des échantillons soumis provenaient de poulets de chair, un cinquième (19 %) de pondeuses, puis des poulets de chair label (3 %), et poulets de chair certifiés, reproducteurs chair ou ponte et pondeuses bio (1 % chacun). Le variant QX a été identifié dans 5,7 % des prélèvements (en production chair comme ponte), et peut être incriminé dans 4,1 % des cas (Ct précoce et/ou signes cliniques). Le variant 2 (IS/1494) n’a pas été mis en évidence. Le variant Q1, inclus plus récemment dans cette batterie des tests, n’a pas été identifié. Pour évaluer le niveau de protection vaccinale offert par l’utilisation des vaccins vivants atténués Poulvac® IB H120 et Poulvac® IB QX à un jour d’âge, une épreuve virulente sur oiseaux EOPS a été réalisée avec ces variants, à trois semaines d’âge. Les taux de protection observés (tests de ciliostase réalisés 5 jours post-inoculation) étaient de 100%, 95 %, 80 % et 50 % vis-à-vis de la souche 793B et des variants QX, Q1 et 2, respectivement. Le niveau de protection obtenu pour d’autres associations de valences de vaccins du commerce sera discuté.