Publié le 1 juil. 2019
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Etude présentée aux 6mes JRFP
L'essentiel
Yersinia ruckeri est une bactérie pathogène des poissons, rencontrée notamment dans les élevages de truites en France (maladie de la bouche rouge). Bien que la vaccination soit possible et efficace, l’antibiothérapie peut s’avérer nécessaire. Il est donc important de disposer de données in vitro les plus fiables possibles concernant l’antibiorésistance afin d’éviter de potentiels échecs thérapeutiques.
L’objectif de cette étude était de comparer deux méthodes : l’antibiogramme par diffusion en milieu gélosé et la mesure de concentrations minimales inhibitrices (CMI) en microplaques selon les référentiels du CLSI. Les souches incluses dans cette étude ont été fournies par les vétérinaires et/ou laboratoires d’analyse identifiés à la suite d’une thèse d’exercice vétérinaire, qui avait notamment mis en avant des besoins de standardisation des méthodes pour l’étude de la sensibilité aux antibiotiques des bactéries aquatiques et d’informations complémentaires pour interpréter les résultats.
La collection de Yersinia ruckeri a été constituée sans restriction sur l’origine ou la date d’isolement des souches.
Toutes les souches incluses dans l’étude ont été ré-identifiées par la plateforme Maldi-Tof de l’ANSES de Nancy et confirmées Yersinia ruckeri par cette méthode (n=189).
Une étude préliminaire de la sensibilité aux antibiotiques a été faite sur 80 souches. Sept antibiotiques ont été étudiés : tétracycline, sulfaméthoxazole-triméthoprime, fluméquine, acide oxolinique, enrofloxacine, florfénicol et amoxicilline.
La comparaison des résultats obtenus par les deux méthodes, permettra d’identifier l’existence d’éventuelles discordances, par exemple des isolats résistants en fonction de leur CMI classés sensible sur la base du diamètre d’inhibition (Antibiogramme en diffusion)