Publié le 30 juin 2022
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Le séchage, une technique efficace !
L'essentiel
Dans un contexte de préservation de la qualité de l’air, les émissions d’ammoniac (NH3) doivent être réduites et maitrisées. La pratique consistant à sécher les fientes de poules pondeuses pour limiter ces émissions au bâtiment et au stockage est largement reconnue pour répondre à cet objectif. En revanche, les pertes à l’épandage et les déterminants du processus de volatilisation restent eux beaucoup moins connus. Des suivis au champs appliquant la méthode VOLAT’NH3 (complétés par la méthode de calcul de modélisation inversées FIDES) ont été réalisés sur des fientes de poules pondeuses séchées issues d’élevage en cages aménagées et en volière. Les quantités d’azote volatilisées sont de l’ordre de 12 à 13 kg N-NH3/ha, soit 7 à 8% de l’azote total apporté. Ces résultats montrent que le mode de logement a peu d’impact sur la volatilisation au champ et que c’est bien la reprise en humidité des fientes (en lien avec le niveau initial de séchage du produit) qui semble être la principale variable explicative. En effet, une phase de latence d’environ 35-45h a pu être observée entre l’exposition des fientes à des précipitations et des pics d’émission d’NH3. Afin de prévenir ces émissions, un enfouissement dans un délai inférieur à 48h est à préconiser (contre moins de 4, 8 ou 12h pour d’autres produits organiques) tout en garantissant une faible volatilisation.
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