Publié le 1 juil. 2003
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Le potentiel de croissance d'une dinde évolue plus vite que les performances terrain. Les densités en élevage et plus encore le chargement (kg de vif/m2) constituent aujourd'hui de toute évidence les facteurs limitants primaires de l'expression du potentiel des animaux. Le nutritionniste doit, de fait, composer avec cette donne du "milieu" pour raisonner le besoin de l'animal et ainsi définir une recommandation nutritionnelle. Il en va ainsi des besoins en Calcium et Phosphore. Or, une grande partie du phosphore des matières premières végétales sont stockés sous forme de phosphore phytique, véritable facteur anti-nutritionnel. L'addition de phytase dans les aliments permet d'améliorer la disponibilité du phosphore végétal, d'améliorer la disponibilité de certains minéraux, protéines et d'acides aminés, de diminuer l'utilisation de phosphore minéral, de diminuer les rejets phosphorés et d'améliorer ainsi la qualité de l'environnement. En application terrain, la stabilité thermique de la forme poudre doit faire l'objet de contrôle pour s'assurer de la persistance de l'activité enzymatique sur un aliment dinde granulé. Les rendus zootechniques de l'addition de phytase aux aliments dinde du terrain sont aujourd'hui conformes aux travaux conduits en station. Des travaux complémentaires restent à être accomplis pour déterminer précisément les structures de formules optimales qui permettraient de tirer le meilleur bénéfice de l'utilisation de la phytase en dinde standard.