Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

Afin de promouvoir l’élevage et de diversifier les sources de revenus des éleveurs ivoiriens, une enquête a été menée en 2016 dans 15 régions (197 éleveurs) sur les 31 régions que compte la Côte d’Ivoire. Les objectifs étaient : 1) d’établir une meilleure connaissance de la conduite de la méléagriculture en Côte d’Ivoire, et 2) d’établir une typologie des éleveurs de pintades sur le profil socio-économique, la destination des animaux et le niveau de connaissances techniques. L’échantillonnage a été réalisé selon la méthode dite “ boule de neige ”. L’élevage de pintades est pratiqué par toutes les couches sociales, sans distinction de sexe, de religion, de niveau d’instruction ou d’ethnie. Elle est essentiellement une source de revenu, mais un contexte socio-économique et culturel influence de manière significative l'approche de la production de pintades. Les éleveurs qui ont des effectifs supérieurs à 48 pintades et les musulmans utilisent les animaux comme source de revenu. Les propriétaires de moins de 60 ans, les chrétiens et les athées visent à consommer une partie leur production, les reste étant commercialisé. Trois groupes d’éleveurs se distinguent les uns des autres par la religion, le niveau d’instruction, l’objectif de production et la qualité de la conduite de l’élevage. Plus de la moitié (68,5 %) des éleveurs ont une bonne connaissance de la pratique de l’élevage de pintades. Tout développement durable de cet élevage devra tenir compte des connaissances empiriques des éleveurs. Mots-clé: Côte d’Ivoire - socio-économie - Numida meleagris - méléagriculture