Publié le 9 mars 2022
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Etude présentée aux 14èmes JRA-JRFG
L'essentiel
La coccidiose impacte la santé et le bien-être des volailles et induit des conséquences économiques et environnementales importantes. Plusieurs solutions pour contrôler la coccidiose sont disponibles sur le marché. Afin d’évaluer l’efficacité de ces approches, une étude expérimentale a été réalisée sur 1200 poulets certifiés élevés au sol. Trois traitements ont été testés via 6 répétitions de 40 poulets : 1. vaccin anticoccidien administré au couvoir, 2. additif à base de plantes dans l’aliment (0-49 jours), 3. programme contenant des coccidiostatiques ionophores et chimiques dans l’aliment (coccidiostatique A distribué de 0 à 27j et le B distribué de 28 à 49j). Des lots témoins (non inoculés/ sans stratégie de contrôle et inoculés/ sans stratégie de contrôle) ont servi de référentiel. Les poulets ont été inoculés à 21j en gavage individuel (E. acervulina et tenella). Le programme coccidiostatique a permis d’obtenir une réduction des lésions de coccidioses significativement plus importantes que les deux autres solutions. Dans nos conditions d’essai, l’additif à base de plantes n’a pas limité les lésions intestinales de coccidiose alors que le vaccin a permis une protection intermédiaire. Concernant les indicateurs zootechniques, le programme coccidiostatique a permis également d’obtenir de meilleurs résultats sur le poids vif à 49j, le GMQ, l’IC, le poids carcasse et le rendement des filets alors que les autres solutions ne démontrent pas de différence significative en comparaison avec le lot inoculé/non traité. Dans les conditions de cet essai, les coccidiostatiques ont démontré, sur des poulets à croissance lente et avec des coccidies sensibles à ces molécules, une meilleure efficacité sur la gestion de la coccidiose.