Publié le 1 nov. 2015

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L'essentiel

Une étude rétrospective portant sur 355 souches de Staphylococcus aureus du lapin isolées sur animaux ou semences apportées à l’analyse a permis de mettre en évidence une très large majorité de souches de basse virulence (LV). L’étude des diamètres d’inhibition sur gélose pour la céfoxitine montre qu’une des 212 souches testées est résistante à cet antibiotique (un critère permettant d'identifier les SARM), quatre autres étant de statut intermédiaire ; des analyses complémentaires (recherche de gène mecA) sont nécessaires avant de les qualifier plus précisément. Les diamètres d’inhibition pour 4 antibiotiques montrent que les niveaux de sensibilité sont les suivants : 93,7% des souches sont sensibles à la tiamuline, 88,8% à l’enrofloxacine, 49% à l’association trimethoprim-sulfaméthoxazole et 32,9% à la tulathromycine. Enfin, les souches LV semblent en général plus résistantes que les souches de haute virulence (HV).