Publié le 1 nov. 2015
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En reprenant 83 souches de Pasteurella multocida et de Staphylococcus aureus isolées et conservées à -80°C ces trois dernières années sur des lapins de chair provenant des Pays de Loire, de Normandie, du Nord et d’Auvergne, les auteurs ont testé leur sensibilité à différents mélanges non antibiotiques de différentes concentrations d’huiles essentielles réputées pour leurs propriétés médicinales bactéricides, associées éventuellement à des extraits de plantes. Ils ont pour cela utilisé une technique de diffusion des principes actifs en gélose : le Phytogramme®, technique qui est décrite dans le texte. Les résultats montrent que cette technique est suffisamment discriminante pour permettre de classer les mélanges selon leur efficacité In vitro par la mesure du diamètre d’inhibition. Le Phytogramme® est donc un nouvel outil utile pour la prescription de produits phytothérapeutiques.