Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Le canard de Barbarie est reconnu sensible aux parvovirus : parvovirus de l'oie ou Goose parvovirus (GPV), responsable de la maladie de Derzsy et parvovirus spécifique du canard de Barbarie (MDPV). Ces virus constituent une menace pour la filière. Des études de variabilité génétique de souches sauvages circulant en France en 2011 ont été effectuées par séquençage des gènes codant les protéines de capsides, respectivement VP1 pour le MDPV et VP2 pour le GPV. Le séquençage montre une grande stabilité génétique des souches sauvages de MDPV et une similarité nucléotidique de 100 % avec la souche de référence 89 384 du laboratoire de référence français (AFSSA, Ploufragan, France). Une étude plus récente, en 2014, permet de définir la très grande proximité du virus vaccinal GM199 utilisée pour la formulation du vaccin vivant MDPV récemment enregistré en Europe, Parvoduk® , avec ces mêmes souches sauvages de 2011 et avec 5 isolats datant de fin 2013-début 2014. Onze marqueurs génétiques dans le gène VP1 permettent la différenciation de cette souche vaccinale avec les souches sauvages de parvovirus du canard. Ces études confirment la très grande stabilité génétique des parvovirus en ce qui concerne le génome codant pour les protéines de capside : le vaccin vivant MDPV GM199 semble donc adapté à la problématique de terrain actuelle.