Publié le 1 mars 2015

Téléchargements

Télécharger l'article

L'essentiel

L’objet du travail réalisé est d’étudier la possibilité de réduire le taux protéique de la ration du poulet en croissance (ici j14 à j31). Un aliment témoin à 190 g/kg de protéine est comparé à un aliment expérimental à 170g/kg de protéine, contenant 2980 kcal/kg d’énergie métabolisable et 9 g/kg de lysine digestible, les autres AA essentiels (AAE) respectant le concept de la protéine idéale (Mack et al., 1999). Chaque aliment est testé sur 32 poulets Ross PM3 élevés en cages individuelles. Les performances de croissance (Poids vif, consommation journalière, indice de consommation) et la composition corporelle (poids du filet et du gras) ont été déterminées et analysées statistiquement. Diminuer la teneur en protéine des régimes n’affecte pas significativement le gain de poids et la consommation journalière alors que l’indice de consommation a tendance à être dégradé (p=0,052). Concernant les critères de rendement de carcasse, on observe une augmentation significative de la proportion de filets pour le régime bas protéique (p < 0,001) ainsi qu’une augmentation significative de la proportion de gras abdominal chez ces animaux. Parmi les hypothèses avancées, celle d’une mauvaise adéquation des apports aux besoins reste à privilégier pour expliquer les différences de performances observées lors de réduction du taux protéique. Il s’agira de prêter une attention particulière au niveau de Thr (jugé bas ici) pouvant être la cause de l’altération des performances observée, mais également de confirmer les besoins en AA essentiels prochains limitants et moins étudiés en volaille (Val, Ile, Arg).