Publié le 1 déc. 2018
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L’augmentation de CO2 et la diminution d'O2 dans les bâtiments d'élevage ont un impact sur la santé des poulets de chair
L'essentiel
Le dioxyde de carbone provient de la respiration des animaux, de la dégradation des déjections dans la litière et de la combustion de matériaux carbonés.
Des effets négatifs d’une exposition élevée en CO2 ont été montré expérimentalement à partir de 6 000 ppm. En élevage, les animaux sont exposés à un mélange complexe de gaz et de particules qui peuvent avoir conjointement des effets délétères. L’augmentation du CO2 s’accompagne notamment d’une diminution de la concentration en O2.
L’existence d’un lien entre le niveau d’exposition en CO2 à l’arrivée des poussins dans le bâtiment, à des concentrations plus faibles que celles observés en conditions expérimentales, et le taux de mortalité, ou l’utilisation des antibiotiques à 10 jours d’âge est montré dans cet article.
Sur la durée totale de l’élevage, des liens sont observés entre les paramètres d’ambiance (concentrations en CO2, température et taux d’hygrométrie) dans les bâtiments d’élevage et les animaux : taux de mortalité, indice de consommation et pododermatites.
Ainsi, la maîtrise de la concentration en CO2 en élevage est à intégrer dans le paramétrage de la régulation des équipements de ventilation et de chauffage, au même titre que la température et le taux d’hygrométrie. Les équipements de chauffage à combustion indirecte sont par ailleurs à privilégier.
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