Publié le 1 nov. 2017
Téléchargements
Télécharger l'articleL'essentiel
Dans un élevage commercial, lors de 5 sevrages consécutifs, 4888 lapins ont été engraissés soit en cages classiques de 6 sujets (17/m²) soit dans des parcs aménagés avec mezzanine à raison de 35 lapins par parc (13/m²). Tous les lapins ont été rationnés selon la même échelle progressive recommandée pour l'engraissement des lapins. Pour 3 bandes, la moitié des parcs a été équipée de râteliers permettant de distribuer du foin en supplément à l'aliment complet rationné. Les résultats montrent que la mortalité entre le sevrage (35 jours) et la fin de l'engraissement (73 jours) est similaire dans les parcs et les cages (4,32 et 4,79%). Par contre le poids final des lapins engraissés dans les parcs de 35 sujets est réduit de 1,75% (P=0,013) par rapport à l'élevage en cages de 6. La distribution éventuelle de foin en plus de l'aliment rationné, amplifie le retard de croissance des lapins élevés en parcs (P=0,013). Pour les 3 bandes dont les performances d'abattage ont été contrôlées, il n'a pas été vu de différence de rendement à l'abattage en fonction du type de logement : parcs 55,99% et cages 55,82%. Par contre le taux de lapins saisis à l'abattoir a été significativement plus élevé (P=0,005) pour les lapins élevés en parcs: 1,23% vs 0,65% pour les cages. Le nombre de lapins déclassés ne diffère pas significativement entre les 2 types de logements: 2,05% en parcs vs 1,45% en cages. L'écart technique entre les deux types de logement risque de s'amplifier si la plus forte mortalité en parc des lapins "petits" au sevrage, observée dans un essai parallèle, devait s'avérer exacte.