Publié le 1 oct. 2011
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La campagne céréalière 2009-2010 s’est achevée sur un bilan peu favorable aux utilisateurs de céréales, et notamment au secteur des productions animales, avec des cours en hausse à partir du mois de mars. La campagne2010-2011 a démarré avec des niveaux de prix comparables, en septembre 2010, à ceux de septembre 2007. Les mauvaises conditions météorologiques en Russie, en Argentine et au Brésil, la forte demande pour certains produits (maïs destiné au bioéthanol aux Etats-Unis, achats chinois de maïs et de soja) et la faiblesse ponctuelle de l’euro face au dollar ont contribué à faire monter les prix jusqu’au premier trimestre de l’année 2011. La détente opérée au deuxième trimestre est stoppée par de nouvelles inquiétudes sur les niveaux de production en Europe et ailleurs, et les intempéries qui s'abattent aux Etats-Unis alors que la sécheresse sévit en Europe n’incitent pas les opérateurs à l’optimisme, non plus que le regain de vigueur de la crise financière. La situation se détend progressivement à partir de juillet avec les récoltes dans l’hémisphère nord, mais le bilan mondial du maïs, tendu, pourrait faire de cette détente un phénomène passager. Dans ce contexte de hausse spectaculaire, tant en termes de rapidité que d’intensité, des coûts des matières premières agricoles, les indices de coût matières premières dans l'aliment des volailles se sont envolés au second semestre 2010, avant d’amorcer une baisse plus lente à partir du mois de mars 2011.