Publié le 1 mars 2019
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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG
L'essentiel
Les coccidioses, provoquées par le parasite Eimeria, présentent une distribution mondiale et constituent la principale parasitose en élevage aviaire. Cinq espèces majeures sont responsables de lourdes pertes économiques dans la filière avicole. La multiplication du parasite dans les cellules de l’épithélium digestif impacte la santé et les performances zootechniques. Les mesures de contrôle sont essentiellement préventives et reposent sur l’usage i) de désinfectants pour limiter la propagation des parasites dans l’environnement, ii) d’additifs coccidiostatiques dans l’alimentation des poulets pour ralentir le développement endogène du parasite et enfin iii) de vaccins anticoccidiens, qui vont stimuler une immunité protectrice très efficace. Cependant, ces différents moyens de contrôle rencontrent des limites : l’efficacité des coccidiostatiques est menacée par le développement de résistance et les vaccins coûteux ne sont pas adaptés à toute la filière. Face à la pression sociétale pour réduire les intrants en élevage, de nombreuses approches alternatives « plus naturelles » sont explorées : extraits végétaux, huiles essentielles, flores de barrière, homéopathie… L’efficacité de ces approches reste à démontrer de façon plus rigoureuse. Les perspectives les plus prometteuses sont sans doute à rechercher dans l’optimisation des vaccins et leur mode d’administration : développer des vaccins multivalents sous-unitaires ou encore des anticorps destinés à stimuler l’immunité des poulets.