Publié le 19 juin 2025
Redéfinir les apports nutritionnels du poussin pour améliorer sa santé et sa robustesse

L'essentiel

La nutrition du jeune poussin est délicate du fait du passage d’une alimentation via les apports nutritifs de l’œuf à une alimentation d’origine exogène, alors qu’elle contribue de manière importante à sa robustesse en prévenant les risques de dysbiose précoce (i.e. trouble digestif, inflammation de la paroi intestinale qui donne lieu à une mauvaise digestion et absorption). En effet, en élevage standard, les problèmes de santé peuvent apparaître après la mise en place des animaux avec des pics de mortalités constatés entre 3 et 5 jours, puis 7 et 10 jours d’âge. Ces problèmes de mortalité précoce, qui dépendent souvent de la qualité des poussins, pourraient être en partie liés à une alimentation partiellement adaptée à la physiologie et aux besoins du jeune poussin (teneur en protéines supérieure aux besoins réels, nutriments plus ou moins digestibles pour un animal dont l’outillage enzymatique et le système digestif ne sont pas complètement matures), en addition des différents stress induits dès l’éclosion (transport, absence d’alimentation de l’éclosion à la mise en place, etc.).

Ainsi, appréhender la nutrition du jeune pourrait être un levier pour relever le défi d’une meilleure santé digestive précoce, permettant à la fois améliorer la viabilité en période de démarrage et de mieux valoriser les aliments en période de croissance, notamment dans un contexte actuel de diversification des ressources protéiques.

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FRANCEAGRIMER