Publié le 1 janv. 2007

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L'essentiel

La présence de mouches occasionne une gêne pour les poules mais aussi parfois pour l’éleveur et pour le voisinage. La description de son cycle biologique permet de mieux appréhender les modes de lutte à mettre en place. La prévention reste le meilleur moyen de lutte et face à la réduction croissante des produits utilisables, il devient important de croiser systématiquement les moyens de lutte : larvicides, adulticides, gestion de l’humidité des fientes,… Dans certains cas, la lutte biologique peut s’avérer intéressante. En élevage de volailles, plusieurs espèces de mouches peuvent se développer. Musca domestica(figure 1) est généralement l'espèce dominante, les moucherons Fannia canicularis et Stomoxys calcitrans sont aussi présents. Ces insectes appartiennent à l’ordre des Diptères (une seule paire d'ailes membraneuses) et à la famille des Muscidae. La présence des mouches occasionne une gêne pour les poules et peut engendrer une perte de production. Elle provoque aussi une augmentation globale des dépenses (substances et techniques insecticides). Leurs souillures(régurgitats et déjections) favorisent le déclassement des œufs et accroissent le temps de travail de l'éleveur lié au nettoyage et au ramassage des oeufs. Les mouches sont par ailleurs des gênes pour les éleveurs eux-mêmes et pour le voisinage des bâtiments. Enfin, elles peuvent engendrer des risques sanitaires pour les poules, et accroissent le risque de dissémination de germes pathogènes.