Publié le 9 mars 2022
Etude présentée aux 14èmes JRA-JRFG

L'essentiel

Depuis les années 70, les pouvoirs publics algériens ont mis en œuvre différents programmes de développement pour promouvoir la filière avicole intensive. La stratégie développée consistait à mettre en place les infrastructures de production des facteurs de production (aliment, matériel biologique, …) grâce aux offices. Le programme en date est celui du renouveau agricole et rural lancé en 2009.Cette stratégie a permis certes de réaliser l’autosuffisance en viandes blanches (12 Kg / Hab/An) et en œufs de consommation (144 Œufs par Hab /An) mais au prix d’une dépendance vis-à-vis du marché mondial en intrants avicoles (Maïs, tourteaux de soja, produits vétérinaires, poussins parentaux) et en matériel d’élevage.La présente communication vise à dresser l’état des lieux de la filière avicole algérienne en mettant l’accent sur les acquis réalisés, les problèmes rencontrés par les acteurs de la filière dans le cadre du nouveau contexte mondial caractérisé par la crise sanitaire, la volonté des Etats de relancer leurs économies tout en s’inscrivant dans le développement durable agricole et rural.Sur le plan méthodologie, des enquêtes systématiques ont été effectuées durant la période (2006 – 2020) auprès des acteurs de la filière avicole en Algérie. Les résultats ont été obtenus grâce aux entretiens réalisés avec les cadres des institutions et aux questionnaires soumis aux acteurs concernés.Ils montrent que les performances des entreprises restent en deçà des normes recommandées» et que les acteurs des différents segments manquent d’une stratégie commune pour une meilleure coordination de la filière.Les coûts de production obtenus sont relativement élevés. Ce qui rend la chaîne de valeur peu performante.On en déduit la nécessité d’une remise en cause de la stratégie développée jusqu’à actuellement pour repartir sur de bonnes bases en impliquant l’interprofession.MOTS CLES : filière avicole – itinéraire techniques – Performances – Algérie