Publié le 1 mars 2015

Téléchargements

Télécharger l'article

L'essentiel

L’identification électronique individuelle est un outil essentiel, permettant de réaliser des mesures répétées d’une façon fiable, rapide et automatisable. L’usage de l’identification électronique est encore peu développé chez les opérateurs avicoles, sachant que celle-ci n’a pas de caractère obligatoire et que ceux–ci disposent pour identifier les oiseaux d’une alternative peu onéreuse avec l’utilisation de bagues alaires posées à l’éclosion. L’objectif de ce travail est donc d’identifier un système qui soit adapté aux besoins des utilisateurs de la recherche et du terrain, tout en étant peu onéreux. Un cahier des charges a été défini et a permis de cibler la prospection. In fine, trois types d’étiquettes contenant une puce électronique RFID ont été testées. Ces étiquettes en papier plastifié souple (E1) ou renforcée (E2) et en résine rigide (E3) sont fixées au cou des poussins au moyen d’un fil nylon. Plusieurs essais ont été mis en place chez les sélectionneurs avicoles adhérents du SYSAAF et au Pôle d’Expérimentations Avicoles de Tours (PEAT) de l’INRA, entre 2011 et 2014. Les résultats des expérimentations réalisées à l’INRA chez l’espèce Gallus sont bons, avec un taux de tenue de 99 à 100% pour les différents types d’étiquettes testées. Les taux de lecture de la puce électronique étaient bons à court terme et restent excellents (98%) pour les étiquettes E2 et E3. L’écriture visuelle s’estompant sur l’étiquette rigide E3, l’étiquette E1 pourrait donc être utilisée en Gallus pour des expérimentations d’une durée de quelques semaines et l’étiquette E2 pour des expérimentations dont la durée dépasse 18 semaines. Chez les sélectionneurs, la situation est contrastée avec des taux de pertes très variables selon l’espèce et/ou le mode de production, et/ou le poseur. La généralisation de l’utilisation de ce type d’identifiant dépend donc de la tenue de l’étiquette sur l’espèce considérée et d’une possibilité de ré-étiquetage des animaux à l’entrée en cage, avec par exemple l’étiquette renforcée qui reste parfaitement lisible à long terme.