Publié le 1 mars 2019

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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG

L'essentiel

Le premier objectif de l’étude était d’établir une procédure unique d’identification électronique en sous-cutané chez les palmipèdes. Des implants ont été posés au niveau de la partie haute du cou chez 81 canards et du sillon frontal chez 68 oies. Chez le canard, dix implants ont été perdus au cours de l’essai et aucun chez l’oie. Sur les 145 implants retrouvés après dissection des animaux, 100 % ont été lus et étaient encore fonctionnels. Aucune migration des implants n’a été observée chez les oies et chez les canards Pékin, alors que chez les canards de Barbarie, 29,3 % des implants ont migré sur la partie basse du cou (P < 0,001). Le deuxième objectif était de collecter automatiquement des mesures de température corporelle grâce à l’identification électronique. Ainsi, des implants commerciaux mesurant la température ont été comparés à d’autres méthodes de mesure. Comparée à la température cloacale (référence), la température infrarouge mesurée à l’oreille est inférieure en moyenne de 2,3 °C, et la température infrarouge au niveau du flanc est plus proche de la température cloacale (- 0,1 °C), bien que plus variable. Les températures mesurées par gélule sont proches de la température cloacale de référence (en moyenne - 0,6 °C). La gélule s’est révélée trop fragile puisque sur les 15 gélules posées, une seule a poursuivi ses enregistrements jusqu’à la fin de l’essai. Les températures mesurées par implant sont inférieures à la température corporelle de référence (- 1,4 °C en moyenne) car du fait de son emplacement sous les tissus périphériques, l’implant mesure une température de surface. La pose d’un implant de grande taille en sous-cutané au niveau du cou permet à la fois d’établir une procédure unique d’identification chez les palmipèdes (testée chez l’oie) et à la fois la mesure automatisée et répétée de la température des animaux.