Publié le 1 janv. 2010

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L'essentiel

L’objectif de cette étude était de déterminer les effets de l’âge, du sexe et du génotype sur l'utilisation de parcours par des poulets en croissance et de voir la relation éventuelle avec leur réponse en corticostérone lors d’un stress. Pour cela, nous avons comparé des mâles et des femelles de différentes souches : la « Géline de Touraine » (GT), génotype caractérisé par une croissance très lente et habituellement abattue à l’âge de 120 jours, un croisement expérimental(CE) présentant la même vitesse de croissance que GT et un génotype « Label Rouge » (LR)abattu habituellement à l’âge de 84 jours. Un total de 250 mâles et 250 femelles par génotype a été élevé en séparant les sexes et les génotypes. L’utilisation du parcours a été mesurée entre37 et 113 jours. Le niveau plasmatique de corticostérone a été mesuré lors de l’abattage, juste après l’électronarcose, aux âges de 84 (lots LR, CE et GT) et 120 (lots CE et GT) jours. Il a aussi été déterminé avant et après un stress d’accrochage des oiseaux par leurs pattes pendant 10min, puis 10 min après une injection de 1-24 ACTH aux âges de 91 (lots LR, CE et GT) et 127(lots CE et GT) jours. Les mâles utilisaient plus le parcours que les femelles. Selon les conditions de mesure, leur taux plasmatique de corticostérone, en réponse à une situation de stress, était supérieur ou équivalent à celui des femelles. Les poulets LR utilisaient plus le parcours et présentaient une corticostéronémie inférieure à celle des deux autres génotypes lorsque les animaux étaient placés en conditions de stress. Ce résultat suggère que l’effet du génotype sur l’utilisation du parcours pourrait être en partie lié à une sensibilité au stress.