Publié le 1 juil. 2003
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L'influence d'un enrichissement de l'environnement d'élevage, chez des dindes de chair, a été étudié sur : le comportement (coups de bec, utilisation des enrichissements) des animaux, leur état corporel et leurs performances zootechniques. Les animaux du traitement T1 avaient à leur disposition des plaques métalliques, de la paille et des plates-formes surélevées en caillebotis ; les animaux du traitement T0 étaient des animaux témoins ne disposant d'aucun enrichissement. Les observations hebdomadaires ont montré que les plaques métalliques et la paille étaient piquées par peu d'animaux à la fois mais continuellement, que les femelles se perchaient plus que les mâles avec un pic en semaine 7 (16,8 % des femelles et 10,3 % des mâles perchés), et une diminution jusqu'à 4,2 % en semaine 16 pour les mâles et 12,5 % en semaine 12 pour les femelles. Les coups de bec agressifs vers les congénères ont été rares et toujours en nombre inférieur dans les parcs enrichis. D'une manière générale, les coups de bec ont été redirigés des congénères vers l'environnement dans les parcs enrichis par rapport aux parcs témoins. On a dénombré moins de lésions et de pertes parmi les animaux de T1 que T0. Dans les parcs enrichis, l'élevage de dindes non débecquées a été possible à une luminosité de 12-20 lux, sans dégradation des performances zootechniques ; alors que dans les parcs témoins la luminosité a due être abaissée entre 5 et 10 lux dans les dernières semaines.