Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Les bêta-mannans sont des constituants naturels de la paroi de certaines graines comme les légumineuses (soja), le colza et le tournesol. Ils ont la particularité de stimuler de façon inappropriée, le système immunitaire inné des oiseaux en raison de l’analogie que présente leur structure moléculaire avec celles de certains constituants retrouvés sur les parois de bactéries, virus et champignons. Cette réponse immunitaire inadaptée induite par les bêta-mannans (Fiir= Feed Induce Immune Response) entraine des dépenses énergétiques pouvant aller jusqu’à la consommation de 3% de la valeur nutritionnelle de l’aliment soit environ 90 kcal. L’utilisation de cette énergie se fera au détriment des performances de croissance et engendrera des pertes économiques. Le recours à certaines enzymes appelées bêta-mannanases évitent ce gaspillage. L’objectif de cette étude porte sur l’évaluation des effets d’une bêta-mannanase en conditions commerciales sur différentes formules alimentaires contenant des sources de bêta-mannans différentes et en présence d’autres enzymes (xylanase, phytase et glucanase). Dans les conditions de cet essai, on a pu noter que l’utilisation de cette bêta-mannanase permettait une économie de 50 Kcal/ kg d’aliment en moyenne quel que soit les sources de bêta-mannans et une amélioration significative de l’homogénéité des lots dans un contexte défavorable. Elle permet outre l’économie d’énergie prévisible, d’envisager un mode d’action particulier ayant un impact sur des critères zootechniques