Publié le 1 nov. 2017

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L'essentiel

La pasteurellose est l’une des pathologies majeures en élevage cunicole, tant par la mortalité et la dégradation des performances induites que par le recours nécessaire aux antibiotiques associé pour la contrôler. Dans cette étude, nous avons cherché à voir si le virus de la myxomatose pouvait être impliqué dans la persistance de troubles pasteurelliques en élevage. Sept élevages ne présentant pas de signes cliniques de myxomatose ont été inclus. Deux élevages (groupe P+) présentaient des signes chroniques de pasteurellose avec un contrôle décevant de la maladie. Trois élevages (groupe P) présentaient une situation de pasteurellose maitrisée et deux élevages (groupe T) ne présentaient pas de signes de pasteurellose. Des recherches du virus par PCR sur écouvillons conjonctivaux ont été réalisées sur 10 lapins au moment de l’apparition des premiers signes cliniques pour les élevages P+ et P et en fin d’engraissement pour les élevages T. Deux séries d’analyses sérologiques à trois semaines d’intervalle ont également été réalisées pour les élevages E1 et E2 du groupe P+. Les résultats PCR ont été positifs pour les élevages E1 et E2. Les tests sérologiques ont montré une séroconversion contre la myxomatose en cours d’engraissement. Ces résultats, conformes à d’autres études similaires, montrent l’implication de la myxomatose sous sa forme amyxomateuse dans l’existence de troubles pasteurelliques chroniques. Ils mettent en avant l’intérêt de la vaccination des reproducteurs pour contrôler la circulation du virus en engraissement. Ces résultats amènent à conseiller la recherche de circulation du virus myxomateux sur des cas de pasteurellose chronique, particulièrement dans des élevages non vaccinés, en privilégiant la recherche directe du virus par PCR à l’apparition des symptômes_x005F_x000D_