Publié le 1 mars 2019

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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG

L'essentiel

La maladie de Derzsy est une dominante pathologique chez les palmipèdes domestiques. Chez le canard mulard, la maladie est rapportée cliniquement avec le syndrome nanisme bec court. Aujourd’hui, la forme sub-clinique supplante la forme clinique. Il apparaît donc nécessaire d’évaluer les conséquences technico-économiques d’une circulation du parvovirus pour justifier d’un plan préventif adapté. Entre septembre et décembre 2015, 184 lots de canards mulards adhérents Maïsadour, sont recrutés. 25 canards sont écouvillonnés par lot à trois et six semaines de vie afin de réaliser une PCR derzsy. Aucun site ne vaccine contre la maladie de Derzsy. Les données de performance de lots sont collectées, puis analysées. Les écouvillonnages cloacaux montrent une circulation du parvovirus dans 9 % des lots à trois semaines de vie, et 39 % des lots à six semaines de vie. Aucun signe clinique n’a été rapporté. Le traitement des résultats de lots montre un impact technico-économique significativement plus élevé lors d’une circulation précoce (avant 3 semaines) du parvovirus. L’impact se chiffre alors à 0.64 € par caneton (perte ventilée pour 45 % auprès du résultat de lot de l’éleveur, et pour 55 % auprès de l’abattoir avec un impact sur les rendements magrets et les saisies foies). Lors d’une circulation tardive (entre trois et six semaines) du parvovirus, l’impact se chiffre à 0.27 € par caneton (perte n’affectant pas l’abattoir). La vaccination précoce du caneton permet de différer la circulation virale en dehors de la période la plus impactante d’un point de vue technico-économique.