Publié le 1 mars 2017
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L’objectif était de comparer l’impact zootechnique et sanitaire du déoxynivalénol (DON), des fumonisines (FBs) et de la zéaralénone (ZEA) et d’évaluer leur niveau de persistance à l’état résiduel dans les produits comestibles, suite à une mono ou multi-contamination chez la dinde de chair lors d’une exposition chronique (J56-J70). Les mycotoxines ont été obtenues par culture de souches fongiques toxinogènes et incorporées aux aliments expérimentaux pour obtenir un lot DON (5 mg/kg), un lot FBs (20 mg/kg), un lot ZEA (0,5 mg/kg) et un lot multi-contaminé (5 mg/kg DON + 20 mg/kg FBs+ 0,5 mg/kg ZEA) ; l’aliment du lot témoin ne contenait pas de mycotoxines. Ces aliments ont été individuellement distribués à 70 animaux répartis entre les 5 lots. L’exposition aux mycotoxines n’a pas significativement altéré les performances zootechniques des dindes. A J70, l’analyse de sang n’a révélé aucune différence significative entre lots sur la biochimie plasmatique de routine et différents marqueurs de stress oxydatif. Seule une élévation significative du rapport sphinganine/sphingosine chez les animaux exposés aux FBs par rapport aux animaux non exposés a été observée dans le plasma et le foie, sans différence entre dindes recevant l’aliment mono- ou multi-contaminé. La recherche de résidus a révélé des teneurs plus élevées en FB1 et ZEA (formes libres et conjuguées) dans le foie que dans les muscles, et l’absence d’effet interactif de la multi-contamination sur la persistance de ces composés.