Publié le 2 juil. 2024

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Etude présentée aux 8èmes JRFP 2024

L'essentiel

l’IERP est une infrastructure scientifique collective INRAE entièrement ouverte à la communauté pour la réalisation d’expérimentationin vivo sur espèces modèles (souris et poisson zèbres) et espèces d’intérêt agronomique (truites et carpes). Implantée sur le campus de Jouy en Josas en Ile de France, elle est dotée d’une pisciculture expérimentale hors sol équipée de circuits fermés recyclés et de locaux confinés (NSB2). Rattachée au département Santé Animale et à l’Université Paris Saclay, l’unité travaille à l’interface entre la recherche académique, les industriels (aliments et médicaments vétérinaires) et la filière sur des projets visant à améliorer la santé et le bien-être animal par la lutte contre les maladies infectieuses et inflammatoires dans le contexte 1Health. Objectifs : L’offre de service comprend : la production d’animaux au statut génétique et sanitaire contrôlés, les challenges inflammatoires et/ou infectieux, le phénotypage des animaux en expérimentation et une activité de R&D pour l’innovation technologique et méthodologique en réponse aux besoins des utilisateurs. L’équipe est constituée de chercheurs, ingénieurs et zootechniciens habilités à l’expérimentation animale et au travail en milieu confiné pour la réalisation, le suivi des travaux en infectiologie et l’analyse des résultats. Méthodologie et un cadre expérimental : La présentation abordera les travaux menés sur deux pathogènes majeurs : le virus de la virémie printanière de la carpe et la bactérieFlavobaterium psychrophylum.Les maladies infectieuses sont étudiées sur espèce modèle et sur espèce cible par des méthodes qui visent à réduire, remplacer et raffiner les procédures expérimentales. L’embryon de poisson zèbre est ainsi utilisé dans nos projets comme un modèle de remplacement relatif des truites et des carpes, démontré comme pertinent pour l’étude des interactions hôtes -pathogènes (tropisme, virulence) et du système immunitaire inné (réponses interférons). Les poissons en expérimentation sont phénotypés par des approches non invasives via les équipements du plateau de phénotypage de l’unité distribués au sein des installations : imageriein vivo, cytométrie en flux et suivi comportemental. En fin d’expérience, des analyses biologiques (biochimie, microbiologie, virologie, microbiote, transcriptionnelles ...) réalisées sur prélèvements complètent les données de phénotypage pour l’étude globale des maladies infectieuses intégrant les facteurs intrinsèques (génétique, microbiote, physiologie) et extrinsèques (aliments, qualité de l’eau, pathogènes). Résultats et conclusion : Nos travaux et développements ont abouti à 3 résultats importants : 1/ la mise au point d’un modèle d’infection prédictif en poisson zèbre pour le criblage à haut débit de stratégies antivirales ; 2/ le développement de méthode de suivi individuel de poisson d’élevage ; 3/ la mise au point d’une méthode d’histologie 3D pour la détection de profil pathologique en santé des poissons.