Publié le 21 mars 2024
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Etude présentée aux 15èmes JRA-JRFG 2024
L'essentiel
La formation de la coquille d’œuf est un phénomène complexe impliquant d’assurer quotidiennement l’adéquation entre les apports de calcium et les besoins de l’animal. Cette étude visait à évaluer les flux de calcium (Ca) et de phosphore (P) chez la poule pour deux génétiques (G) selon trois stratégies (S) d’apport du carbonate de calcium particulaire (CaPart). Afin de réaliser des bilans digestifs, 24 pondeuses « commerciales » (PC ; âgées de 26 ou 58 semaines) ainsi que 24 reproductrices lignée « chair » (RC ; âgées de 35 ou 50 semaines) ont été placées dans 48 cages individuelles (12 cages par âge et par génétique). Les trois stratégies ont successivement été testées (1 semaine d’adaptation + 4 jours de bilan par stratégie) : 100% du CaPart disponible entre 7 et 14h (MAT) vs. 100% entre 14 et 21h (APM) vs. 50% entre 7h et 14h puis 50% entre 14 et 21h (50-50). Les niveaux en Ca total de la ration étaient ajustés pour chaque génétique et âge. Malgré un ingéré minéral supérieur pour les trois stratégies chez les RC (P<0,001), les flux exportés dans les œufs étaient plus élevés chez les PC (P<0,001) en raison d’un taux de ponte supérieur. Ceci a conduit à une excrétion supérieure de P et Ca chez les RC dans les trois stratégies (P<0,001). Pour la rétention corporelle de Ca (en % du Ca ingéré), une interaction G x S a été observée (P<0,001). En effet, un flux négatif a été observé uniquement chez les PC avec la stratégie MAT (P<0,001), traduisant une mobilisation osseuse de Ca pour assurer la formation de la coquille. Ces données serviront à la validation d’un modèle de prédiction du devenir des minéraux chez la poule, dans une perspective d’amélioration des stratégies nutritionnelles visant à préserver son capital osseux.
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