Publié le 1 oct. 2009

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L'essentiel

La dynamique du parc de bâtiments de volailles de chair s’est de nouveau améliorée en 2008. Les constructions (et les rénovations) ont progressé pour la seconde année consécutive, mais l’embellie reste mesurée. Par contre, le rythme des disparitions s’est nettement ralenti, pour atteindre un des niveaux les plus bas des dernières années. Malgré cela, le parc s’est encore contracté (-1 %), mais moins qu’en 2007 (-2 %) et 2006 (-3 %). Seul le parc « label et bio » a tiré son épingle du jeu en 2008, en parvenant à retrouver un équilibre après quatre années de repli. Cet article est aussi l’occasion, au-delà des résultats de l’évolution du parc en 2008, de revenir sur une étude réalisée entre 2007 et 2009 sur la dynamique du parc et ses déterminants. Cette étude a été l’occasion de bâtir différents outils pour tenter de mieux appréhender les évolutions du parc au travers de la dynamique des éleveurs et de la pérennité des structures. Le modèle simulant la population d’éleveurs montre que si les tendances actuelles de renouvellement se poursuivent, la population des éleveurs avicoles ne sera plus que de 9000 éleveurs en 2020, contre 14 000 fin 2004. Le modèle basé sur les facteurs de pérennité des sites et des bâtiments permet de dresser un état des lieux du parc selon les potentialités de reprise. La construction de ces modèles s’est appuyée sur une large enquête auprès des organisations de production, complétée d’une enquête postale auprès des éleveurs. Ces outils doivent maintenant entrer en phase opérationnelle pour permettre de mesurer les conséquences de scénarios de contexte.