Publié le 1 mars 2019

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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG

L'essentiel

Pour s’adapter au contexte sanitaire, les systèmes d’élevage plein-air en productions de palmipèdes à foie gras ont évolué. Les bâtiments en dur se développent et les systèmes d’alimentation et d’abreuvement sont majoritairement localisés à l'intérieur. Le temps passé par les canards dans les bâtiments augmente. Ce constat tend à modifier la part de rejets maîtrisables dont l’estimation est nécessaire pour calculer les surfaces minimales d’épandage. Par ailleurs, les éleveurs sont dans l’obligation d’être en capacité de pouvoir claustrer leurs animaux lors de la période à risque de propagation du virus Influenza Aviaire, hors dérogation. Des modifications dans les méthodes d’élevage sont donc en cours, pouvant avoir des conséquences techniques et environnementales. Cette étude a eu pour objectif d’en estimer les conséquences, en actualisant les références d’excrétion, issus jusqu’alors d’un document datant de 2013. Ces éléments ont aussi été complétés par l’étude de l’impact des systèmes de production sur les performances techniques et l’état corporel des animaux. Deux systèmes ont été étudiés sur deux périodes climatiques : (i) l’élevage en claustration totale qui permet de maitriser l’ensemble des rejets excrétés et (ii) le système semi plein-air (avec claustration des animaux la nuit), qui permet d’optimiser les rejets maitrisables. Au global, les performances techniques et l’état corporel des animaux ont été améliorés par le système semi plein-air, avec des différences plus marquées en période hivernale. Concernant les rejets sur parcours et les taux de volatilisation de l’azote en bâtiment, en période hivernale, les bilans de masses n’ont pas permis de tirer de réelles conclusions, mais uniquement des tendances. En période estivale, les valeurs de volatilisation obtenues sont en deçà des références existantes. Dans les conditions estivales de l’étude, la quasi-totalité des rejets a été effectuée à l’intérieur du bâtiment.