Publié le 1 mars 2017
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Au cours du refroidissement qui suit la ponte des œufs, leur coquille est perméable, ce qui les rend vulnérables à la pénétration de micro-organismes potentiellement pathogènes susceptibles de menacer le développement embryonnaire et plus tard la santé des poussins. Ce risque est conditionné par la présence de microorganismes sur la coquille, elle-même liée au temps écoulé entre la ponte et le ramassage, ainsi que par les conditions de stockage des œufs. Pour le maillon multiplication-accouvage, la désinfection des œufs à couver (OAC), qui permet d’éliminer les microorganismes de surface, constitue un moyen de prévention efficace pour limiter le risque de contamination. Toutefois, il est à noter que sa réalisation intervient plusieurs heures après la ponte, pendant lesquelles le risque de prolifération bactérienne de coquille reste possible. C’est pourquoi il est important de réduire la pression de contamination ambiante des OAC après la ponte et avant introduction dans le process d’accouvage, de façon sécuriser le produit fini. Dans ce contexte, l’Unité Mixte de Technologique (UMT) Sanivol, en partenariat avec la société Hubbard, a mis en place une série d’essais visant à évaluer différentes pratiques pour réduire la contamination des OAC avant désinfection, tels que l’hygiénisation de l’ambiance de ponte ou l’écartement des œufs de la salle d’élevage après la ponte. Les résultats ont montré que cet écartement permettait de diminuer de façon significative les contaminations bactériennes extra- et intra-coquillières des OAC.