Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Le rôle principal des litières est d’assurer le confort des animaux notamment par l’isolation thermique, l’absorption d’humidité et la prévention des pathologies. Il est nécessaire de veiller à leur bonne gestion, non seulement parce que les matériaux disponibles se raréfient, mais aussi parce que des litières bien gérées constituent un facteur clé du bien-être animal, leur humidité constituant un important facteur de risque. L’utilisation de Z’dry, un asséchant-assainissant pour litières, à base d'ingrédients absorbants naturels et de sels minéraux spécifiques, commercialisé par la société PRP Technologies, peut constituer une piste intéressante. Pour cet essai, 4 lots d’hiver (pluviométrie élevée) de 600 canetons mulards MMG x PKL ont été démarrés durant 4 semaines à une densité de 7,0 canards/m² : 2 lots ont été démarrés avec l’additif (A ; 100g/m² à J0 puis toutes les 48h), et l’autre moitié sans additif (T). Une épaisseur de litière, à base de paille entière, a été mise en place au départ de manière équivalente dans chaque salle, puis le paillage a été géré en fonction des besoins par le même opérateur. La fréquence de paillage et la quantité de litière utilisée n’ont pas été modifiées. Concernant les performances zootechniques, des effets positifs de l’additif ont été mis en évidence sur le poids des animaux à 4 semaines (+ 40g, p<0.001), s’accompagnant simultanément d’une amélioration de l’indice de consommation (-7%). Des effets positifs sur l’état des animaux (doigt, coussinet, bréchet) mais un léger effet délétère sur la propreté ventrale ont par ailleurs été mis en évidence à 4 semaines (p<0.001 pour tous ces critères). En termes de qualité de litière, la notation de l’état visuel de la litière (score 1 à 5) et la mesure du taux de matière sèche en différentes zones a conduit à des scores moyens similaires entre traitements (A=2,7/38,8% ; T=3,1/42,6% à 4 semaines), sans effet statistique (forte variabilité intra-salle et faible nombre de répétitions). L’asséchant-assainissant semble présenter un potentiel intéressant pour limiter l’apparition des lésions précoces des canetons mulards en démarrage (0-28 jours). Son effet positif mesuré ici sur les performances zootechniques nécessiterait d’être confirmé par davantage de répétitions et serait à mettre en relation avec le coût lié à son utilisation.