Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

L’émergence de virus Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) de type H5 à partir de novembre 2015 dans le Sud-Ouest de la France questionne les pratiques de biosécurité, à savoir les aménagements et les pratiques permettant d’éviter l’introduction d’agents pathogènes dans une exploitation (biosécurité externe) et leur circulation (biosécurité interne). La filière des palmipèdes à foie gras a été particulièrement concernée du fait (i) de la réceptivité des palmipèdes au virus (rôle de réservoir des virus Influenza A), (ii) de l’accès aux parcours extérieurs, (iii) de la pratique de la bande-multiple et (iv) des flux importants entre élevages. Cette enquête épidémiologique descriptive a visé à décrire les pratiques de biosécurité avant les changements mis en œuvre suite à l’arrêté du 8 février 2016 sur la biosécurité dans les exploitations avicoles. Un questionnaire de 80 questions a été renseigné au cours de visites dans 46 exploitations du Sud-Ouest représentatives de la diversité des territoires et des modes de productions de la filière (éleveur, gaveur, éleveur-gaveur en cycle ouvert ou fermé). Ces questionnaires portaient sur (i) la position et le fonctionnement de l’élevage, (ii) la gestion des flux internes mais aussi entrant et sortant de l’exploitation, ainsi que (iii) les pratiques de nettoyage et désinfection. Les résultats de cette enquête permettent d’identifier les pratiques les plus fréquemment rencontrées sur le terrain et de pointer quelques comportements clés à améliorer.