Publié le 1 avr. 2003

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L'essentiel

Une enquête réalisée auprès de 46 abattoirs de volailles de chair a permis de collecter des références sur les pratiques actuelles en terme de transport des volailles, du chargement au déchargement, et de mettre en évidence les contraintes, les facteurs de risque et les pistes d'amélioration telles que les perçoivent les principaux opérateurs impliqués dans le processus. Les opérateurs indiquent que les conditions de transport sont liées bien évidemment à la distance entre l'élevage et l'abattoir, mais que d'autres facteurs non maîtrisables comme les conditions météorologiques, l'état des routes ou la panne mécanique interviennent également. Cependant, il apparaît insuffisant de limiter le problème du confort des animaux au transport sensu stricto (en moyenne d'1h20). En effet, suivant les productions, les temps de chargement et d'attente des animaux sont des étapes beaucoup plus délicates à gérer. Elles dépendent essentiellement de l'organisation du travail, du matériel ainsi que de l'état physique des animaux. De plus, l'exécution de ces trois phases, faisant appel à de nombreux intervenants, complexifie les relais d'informations et la notion de responsabilité (éleveurs, ramasseurs, transporteurs et abatteurs). Les solutions mises en place par les entreprises s'orientent principalement vers la formation, la sensibilisation et l'investissement technique mais elles rencontrent de nombreux freins d'ordre économique et social liés à la pénibilité du travail. Cependant, les efforts entrepris devraient limiter les temps de chargement et d'attente des animaux (ex : plus grand professionnalisme des équipes, mécanisation du ramassage) et ainsi améliorer le rendement qualitatif et quantitatif à l'abattoir, et par conséquent les résultats économiques de la filière