Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

L’objectif de cette étude était de valider les valeurs matricielles d’une phytase issue de Buttiauxella sp. à deux doses, 300 et 600 FTU/kg d’aliment, chez des pondeuses nourries avec des aliments à base de maïs, blé, tourteaux de soja et colza, sur une période de ponte allant de 21 à 57 semaines d’âge. Aucune différence significative n’a été observée entre le témoin positif et les traitements contenant la phytase issue de Buttiauxella, valorisée en phosphore (P) à 0.15 et 0.18%, calcium (Ca) à 0.13 et 0.16%, énergie à 55 et 60 kcal d’énergie métabolisable apparente, protéine brute à 0.33 et 0.61% et acides aminés : lysine, méthionine, méthionine + cystine, thréonine et tryptophane entre 1.1 et 3.3% et entre 2.2 et 5.4% par rapport au témoin (détails dans le tableau 1) à 300 et 600 FTU/kg d’aliment, respectivement, ni sur les critères de performance – % d’œufs produits, poids d’œuf, masse d’œuf, indice de consommation (IC), poids du jaune d’œuf, poids de la coquille et poids d’albumen – ni sur les paramètres de qualité. L’addition de phytase issue de Buttiauxella sp. a significativement amélioré la couleur du jaune d’œuf. L’addition de phytase a permis de diminuer le coût alimentaire par kg d’œufs ou par douzaine d’œufs, particulièrement à 600 FTU/kg d’aliment. La phytase issue de Buttiauxella peut être utilisée en pondeuses durant la période de production avec une valorisation des nutriments permettant des résultats équivalents à un aliment sans phytase, mais avec une diminution du coût alimentaire pouvant aller jusqu’à plus de 7%.