Publié le 1 nov. 2015

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L'essentiel

Dans un élevage commercial de Tigzirt (Algérie), 85 portées de 2 génotypes (42 de population blanche PB et 43 de souche améliorée SA) ont été réparties en 3 classes en fonction du nombre de lapereaux nés vivants : <6, 6 à 8 et >8. Par adoption et retrait de lapereaux juste après la naissance, pour chaque classe d'effectif à la naissance, les portées ont été réparties en 3 groupes pour l'allaitement avec les mêmes limites d'effectifs, ce qui a conduit à un schéma expérimental factoriel 2 x 3 x 3. Au cours des 21 jours suivant la mise bas, la production laitière des lapines s'accroit avec la taille de la portée allaitée (+60% entre les 2 classes extrêmes). Par contre elle ne varie pas de manière significative en fonction du nombre de lapereaux nés vivants (165 et 156 g de lait/jour pour les 2 classes extrêmes). Pour un même effectif de lapereaux nés vivants et allaités (7,1 en moyenne), les lapines SA ont eu une production laitière supérieure de 13% à celle de génotype PB (P=0,05). Aucune des interactions entre les 3 facteurs pris deux à deux n'a été significative.