Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

Les rebuts de dattes en Algérie représentent 25% de la production phoénicicole, soit 200 000 tonnes par an, leurs valorisations en alimentation animale présentent de nombreux avantages, tant du point de vue économique qu’hygiénique. Dans ce contexte, l’objectif de notre étude était d’évaluer l’effet de la substitution du maïs par les rebuts de dattes de la variété Déglet-nour dans la ration alimentaire, sur les performances de croissance et les produits d’abattage des poulets de chair. Au total, 250 poussins de chair de souche "Isa Vedette" répartis en cinq lots de 50, ont été affectés à 5 régimes alimentaires en fonction des taux de substitution 0%, 10%, 20%, 30% et 40% durant 49 jours. Les résultats démontrent que le poids vif, le gain moyen quotidien ainsi que l’ingestion ont été significativement diminués pour des taux de substitution de 30 et 40 %, alors que leurs indices de consommation ont été significativement augmentés (2,4). Cependant, le poids final, le GMQ et l’indice de consommation ont été meilleurs (de 2466g, 49,47g/j et 2,13 respectivement) pour le lot 10% comparé aux autres lots. En outre, les fortes doses de rebut de datte soit 40% ont participé à une diminution de la mortalité de 2%. Concernant les produits d’abattage, l’ajout de rebuts de dattes jusqu’à 40%, pourrait contribuer à la réduction du poids du gésier et des plumes, par ailleurs, elle a entrainé un accroissement de la part de la graisse abdominale, cependant, le rendement de la carcasse en viande n’a pas été affecté quel que soit le régime ; Ces résultats montrent que l’incorporation des rebuts de dattes à raison de 10 à 20% dans la ration a améliorée les performances de croissance. Cependant, à 30% et au-delà, les performances de croissance des poulets de chair chutent.