Publié le 1 nov. 2017

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L'essentiel

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de différentes durées de jeûne sur l’état sanitaire (mortalité, morbidité, Index de Risque Sanitaire (IRS)) et les performances zootechniques des lapins à l’engraissement. Pour cela, 2 essais sont menés avec des durées de jeûne différentes ; le premier essai compare 10h et 14h de jeûne par jour et le second 10h et 12h de jeûne par jour (lots J10 vs J14 et J10 vs J12 respectivement). Les lapins ont accès à l’aliment et à l’eau à volonté en dehors des périodes de jeûne. La mortalité est relevée chaque jour et les lapins sont pesés individuellement à 35 jours (sevrage) puis à 49 et 70 jours d’âge (abattage). La consommation d’aliment ainsi que la morbidité sont relevées aux même dates. Le lot J12 permet d’améliorer significativement le statut sanitaire (morbidité et IRS diminués) des lapins en engraissement à 49 jours d’âge en comparaison avec le lot J10. Le lot J14 tend à de réduire la mortalité par troubles digestifs à 70 jours des lapereaux en engraissement, comparé au lot J10 (9,2 % et 16,7 % respectivement, p<0,083). Les performances de croissance (poids finaux, gain moyen quotidien, indice de consommation) ne sont pas affectées significativement par la durée du jeûne. En conclusion, ces deux essais suggèrent qu’un jeûne quotidien doit être suffisamment long (supérieur à 10h) pour trouver le bon équilibre entre les risques sanitaires digestifs et les performances zootechniques._x005F_x000D__x005F_x000D_Mots clés : lapin à l’engrais, jeûne quotidien, statut sanitaire, performances zootechniques_x005F_x000D_