Publié le 1 mars 2019
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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG
L'essentiel
Tout au long de leur cycle de production, les animaux sont régulièrement confrontés à des situations de stress : environnement, alimentation, agents pathogènes, etc., responsables de troubles digestifs et aboutissant à la baisse des performances et à des pertes économiques pour l’éleveur. Des solutions préventives autres que les antibiotiques sont aujourd’hui disponibles, telles que l’utilisation de probiotiques. L’objectif de cette étude était de mesurer l’effet de Bacillus amyloliquefaciens CECT 5940 sur les performances et le microbiote intestinal chez le poulet de chair challengé via l’aliment. 300 poulets mâles Ross 308 ont été répartis en 2 traitements de 25 répétitions chacun, soit 6 animaux/répétition. Les animaux ont reçu des régimes à base de blé (25% dès le démarrage, puis 30% à partir de 11 j), formulés sans ajout d’enzymes et présentés sous forme de farine. Les aliments des lots essais ont été supplémentés avec 0.05% du probiotique Ecobiol® (B. amyloliquefaciens CECT 5940) à 1.0x106 UFC/g d’aliment. A 35 jours, les poids des animaux des lots essais étaient légèrement plus élevés (+1.3%) que ceux des lots témoins mais sans différences significatives. Le probiotique a cependant permis d’améliorer les indices de consommation de manière significative à 20 (2%) et 35 jours (1.6%). Les dénombrements de groupes bactériens réalisés à 35 jours sur l’iléon n’ont pas montré de différences sur la taille des populations de lactobacillus entre les deux traitements. En revanche les lots avec probiotique présentaient des populations de coliformes et d’E. coli dans le caeca, inférieures à celles des lots témoins. En conclusion de cette étude, B. amyloliquefaciens CECT 5940 a permis d’améliorer l’efficacité alimentaire à 20 et 35 jours des poulets soumis à un challenge nutritionnel. Il a également contribué au rétablissement d’un microbiote plus favorable à l’animal en réduisant la taille des populations des bactéries potentiellement pathogènes.