Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Les lésions cutanées infectieuses (LCI) sont devenues un enjeu économique important dans la production du poulet de chair ces dernières années. La saisie des carcasses due au LCI représente une perte économique considérable. La bactérie Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment isolée dans ces lésions L’objectif de l’essai était d’étudier l’effet de l’incorporation d’une levure vivante Saccharomyces cerevisiae boulardii I-1079 sur l’incidence des LCI en conditions terrain à grande échelle. 18 élevages commerciaux situés en France ont participé à l’essai : la moitié des élevages a reçu un aliment standard 3 phases (Témoin (T)), les 9 autres élevages ayant reçu le même aliment standard supplémenté avec le probiotique Saccharomyces cerevisiae boulardii I-1079 à une dose de 1x109 UFC/kg aliment (Levure (L)) sur toute la période d’élevage. Les performances zootechniques de chaque élevage étaient enregistrées: gain moyen quotidien (GMQ), Indice de Consommation (IC), morbidité et mortalité. Enfin, les lésions étaient calculées selon la formule Indice prévalence LCI = Poids Vif (PV) des carcasses saisies en début de chaîne + 6 x [Poids morceaux saisis en découpe (cuisse) pour raison infectieuse] Les élevages recevant la levure vivante présentaient un GMQ plus élevé (L: 54,96g/j ± 2,75 ; T: 53,67g/j ± 2,79). Le poids à l’abattage des poulets du lot L était significativement supérieur (2,01 kg ± 0,02 vs : 1,91 kg ± 0,02 respectivement ; P≤ 0,01). Or, la littérature rapporte une corrélation positive entre le poids et la fréquence des lésions (Saint-Germain et Sears, 2003), néanmoins, tous les poulets du lot L, plus lourds, présentaient une note de LCI plus faible que le groupe T (1,82 vs. 1,96). En conclusion l’incorporation de la levure vivante Saccharomyces cerevisiae boulardii I-1079 dans l’aliment poulet de chair est bénéfique pour les performances tout en réduisant la fréquence de LCI.