Publié le 1 mars 2019
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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG
L'essentiel
La production de poulet représente environ 90% de la production mondiale de volaille. La majorité de cette viande est consommée sous forme de découpe ou de produits transformés, provenant principalement de la production standard. Ces dernières années, la production fait face à l’apparition de défauts dégénératifs du filet : white striping, wooden breast, spaghetti meat. Ces défauts auraient des origines multiples : croissance, lignée, vascularisation du muscle, stress oxydatif et inflammation, conditions environnementales... Dans cette étude, nous avons mesuré les effets de l’apport d’une association d’extraits de plantes combinée à de la vitamine E dans l’aliment, sur la prévalence des défauts de white striping et wooden breast sur les filets de poulets. 216 poulets mâles Ross 308 ont été répartis en 3 groupes (18 cages de 4 poulets / groupe) : G1 = poulets recevant un aliment témoin contenant 80 ppm de vitamine E de 0 à 42j; G2 = aliment avec extraits de plantes (36,8 mg équivalent acide gallique/kg aliment) + 200 ppm de vitamine E de 0 à 42j ; G3 = même apport que G2 de 0 à 30j uniquement. Les niveaux nutritionnels des phases de démarrage, croissance et finitions étaient identiques pour les 3 groupes. Les performances de croissance ainsi que les poids de filet n’étaient pas différents entre les groupes. Les mesures de pHu du filet n’étaient également pas différentes (5,82, 5,85 et 5,84 respectivement pour G1, G2 et G3). La prévalence de white striping (note modérée) était significativement diminuée par l’apport d’extraits de plantes et vitamine E : 62,9%, 42,4% et 39,7% de présence respectivement pour G1, G2 (P<0,05) et G3 (P<0,01). Si des différences numériques existaient entre les groupes pour la prévalence du wooden breast (en faveur des groupes G2 et G3), aucun effet significatif des traitements n’a été reporté pour ce défaut. En conclusion, l’association de différents extraits de plantes ayant un rôle sur la protection cellulaire et la vascularisation, associée à de la vitamine E anti-oxydante, distribuée sur les premières périodes de vie permet d’améliorer la qualité des filets de poulet en diminuant la prévalence du défaut white striping.