Publié le 1 nov. 2017
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Les conditions d’élevage des animaux et notamment celles des lapins sont un sujet de questionnement des instances européennes. La volonté est de trouver une alternative d’habitat à l’élevage en cage des lapins. Cette étude présente les résultats de 3 essais réalisés dans 2 élevages commerciaux de l’ouest de la France sur les thématiques suivantes : la taille des parcs, la densité au sein de ces parcs et l’effet de l’augmentation de la durée de rationnement. Les principaux résultats montrent que l’augmentation de la taille des groupes d’animaux détériore leur état sanitaire. Les lapins logés en groupe de 48 affichent une mortalité de 17,7%, contre 7,3% pour les animaux logés en groupe de 24 (p<0,001). Ce dernier résultat n’est pas significativement différent du lot témoin logé en cage de 8 lapins (2,3% vs. 7,3%; NS). A surface égale, l’augmentation de la densité de 15,4 lapins/m² à 17,4 lapins/m² en parc de 48 n’affecte pas le poids à la vente des animaux (2584 g vs. 2549 g; NS). L’ajout d’une heure au plan de rationnement initial sur les animaux logés à 24 en parc permet d’obtenir des croissances comparables aux animaux logés en cage (GMQ34-69jparc = 38,6 g/j vs. GMQ34-69jcage = 37,0 g/j; NS) tout en maintenant un niveau sanitaire très correct (Parc: 2,6% de mortalité vs. Cage: 2,1% de mortalité; NS). Finalement, cette étude montre que l’élevage des lapins en parc sur la période d’engraissement est possible à condition de respecter certains critères liés au logement.